Les flux commerciaux sont équilibrés et homogènes. Il y a
un seul type d'exportation: les produits: gomme, caoutchouc,
huiles, graines, cacao, coton, café, or, ivoire; et un
type d'importation, les biens manufacturés.
Soumis au
rythme des récoltes, le système fonctionne par à-coups et
exige une surface financière non négligeable. Aussi, les
grandes sociétés monopolisent-elles peu à peu le trafic.
Leurs services de vente en France approvisionnent en
produits des courtiers qui servent d'intermédiaires avec les
négociants ou les industriels. Les ordres d’achat sont transmis
par le Siège qui essaie d’équilibrer les achats et les
ventes de la même saison.
En sens inverse, les marchandises fournies par la maison-
mère sont variées (jusqu'à 3 000 articles différents dans
certains Comptoirs). L'exploitation ressemble à un “bazar",
où la marchandise s‘entasse dans une arrière-boutique. Le
client désigne chaque article que le vendeur lui remet sur le
“comptoir", et signe un carnet d’achat qu‘il règle à la fin du
mois ou après la récolte.
Pour la ventilation des ventes,
SCOA ne distingue que trois groupes: l'alimentation (A), la
quincaillerie et les métaux de construction (B), les textiles et
les articles d'habillement (C).