PREMIER CHOC PETROLIER ET ENTRÉE DE PARIBAS AU CAPITAL DE SCOA

Changement fondamental de la dimension géographique et de la diversité sectorielle de SCOA

Scoa: Entrée de Paribas dans le capital

Deux événements distincts mais dont les effets se conjugeront
vont donner un coup d'accélération trompeur à ce nouveau dispositif:
la crise du pétrole et l’absorption de Cégépar (Paribas).
Le premier choc pétrolier (1974), important au plan commercial,
déclenche une frénésie d'investissements publics ou privés en Afrique,
dont SCOA profite largement.
Il stimule la diversification interne.

Mais c'est l’entrée de Paribas au capital (1969) qui a les plus profondes
répercussions sur les structures mêmes de l’entreprise.
A la fin des années 60, les dirigeants de SCOA estiment que la très
large répartition du capital social dans le public (40 000 actionnaires,
dont aucun ne détient plus de 5 % des parts) fragilise leur stratégie
de redéploiement.
Sans un partenaire de poids, ils ne pourront mener leur mission à bien.
Aussi, SCOA accueille-t-elle dans son capital la Banque de Paris et des
Pays-Bas (Paribas) qui possède de son côté un portefeuille de
participations qu’elle ne souhaite plus gérer directement (Cegepar).

Cet apport et l’opération connexe de 1973 entraînent un changement
fondamental dans la dimension géographique et la diversification sectorielle de SCOA.